Oh My.

Comme je le disais déjà dans cet article, Chimamanda Ngozi Adichie est une référence pour moi. Non seulement en matière de littérature, mais aussi (et surtout) en matière de féminisme. Une littérature et un féminisme dans lesquels je me retrouve, qui m’offrent une représentation de qui je suis – une Femme Noire, qui me donnent une place, qui me permettent d’exister.

 

Imaginez donc ma surprise/joie de découvrir (complètement par hasard) qu’elle donnait une conférence, en compagnie de Marie Darrieussecq, à la Maison de la Poésie à Paris.

[Petite parenthèse : je suis sidérée du peu, voire de l’absence totale, de communication autour de cet évènement. Je ne demandais pas un panneau géant à chaque coin de rue, mais quand même. Un minimum aurait été le bienvenu. J’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’une rencontre réservée à une élite triée sur le volet et prévenue lors d’une réunion secrète d’un club fermé au commun des mortels. Mais bon.]

Cette conférence qui s’est tenue hier abordait la question de l’identité dans la littérature.

C’était drôle, instructif et rafraichissant. Entre deux notes, je m’extasiais de sa beauté, sa grâce et de la pertinence de ses propos. Mind you, she’s the Beyoncé to my litterature life ! Mais reprenons nos esprits. A la fin de la conférence, et en dépit de la fatigue (elle a passé toute la journée à donner des interviews !), elle a quand même tenu à faire la séance de dédicaces. Signature de livres ici, une pose pour la photo/les selfies par-là tout en étant FLAWLESS ! Werk.

Je suis rentrée chez moi épuisée mais ravie. En espérant qu’elle reviendra pour une tournée promotionnelle de son nouveau livre « Americanah » (que je recommande VIVEMENT. Comme tous ses livres, en fait !).

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