Le minimalisme est un mouvement qui prône un retour à la simplicité et le choix de vivre intentionnellement avec uniquement le nécessaire (pour soi). On peut résumer cela à la capacité à se concentrer sur l’essentiel. L’idée est qu’on choisisse et mette en valeur uniquement ce qui nous procure un bonheur réel. C’est un peu la même idéologie que Marie Kondo prône dans ses livres et vidéos : ne garder dans sa vie que ce qui apporte de la joie. Nos individualités font que le minimalisme reflètera nos priorités dans la vie.
Pour ma part, je pense que le minimalisme encourage la liberté. Faire le tri dans nos possessions matérielles, entre celles qui nous sont réellement nécessaires et celles que l’ont considère comme futiles ; réévaluer les relations dans nos vies, entre celles qui nous poussent à être meilleurs et celles qui nous dévalorisent ; réaffirmer les valeurs sur lesquelles nous basons nos vies, celles qui nous sont vraiment importantes et celles qui sont à l’opposé de nos croyances mais que nous avons quand même endossées.
Je fais régulièrement le tri dans mes affaires pour me débarrasser du surplus dont je n’ai pas ou plus besoin. Tous les trois mois, je fais le ménage dans mes mails et mes fichiers, sur l’ordinateur et dans les sauvegardes (Drive, Dropbox, disque dur, etc.). Si une relation me semble irrécupérable ou me fait plus de mal qu’autre chose, je m’éloigne. Je le fais également lorsque je constate que je suis l’élément toxique dans la vie des autres. C’est dur mais il le faut. Si on peut améliorer les choses, on y travaille.
Le minimalisme comme style de vie c’est assez particulier vu de l’extérieur. On a l’impression que l’objectif c’est de se priver de tout. On voit une multitude de vidéos et de blogs qui poussent à l’extrême le concept et beaucoup prennent peur. Alors que l’idée c’est vraiment de se focaliser sur ce qui apporte de la valeur à notre quotidien. La sensation de privation et de dénuement de toutes possessions effraie. Les gens ont l’impression qu’on les prive de tout et de leur liberté et c’est anxiogène pour eux. Alors que ce n’est pas du tout la philosophie de l’idéologie minimaliste. On peut faire le choix de n’avoir aucun meuble chez soi hormis une bibliothèque pour ranger ses 300 vinyles et être quand minimaliste. Pourquoi ? Car ses vinyles sont source de plaisir pour soi. Si et seulement si, après évaluation, ils nous procurent réellement cette joie et ce bien-être tant recherchés.
J’ai fait le choix de cette simplicité il y a quelques années déjà et j’apprécie la légèreté que ça m’apporte. Et ce n’est pas nécessairement plus de travail que ça. Bien au contraire ! Vu que j’ai désormais l’habitude et que je suis mes consignes au moment de faire de nouveaux achats, le tri se fait assez vite. Donc gain de temps, économies considérables (pour moi en tout cas) et paix dans ma vie.
Allez, c’était moi. A demain.
Tchüss,
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