Hier, j’ai failli ne pas publier d’article. Non pas parce que j’avais une urgence ou quoi, mais juste parce que je n’en avais pas envie. Je n’avais pas vraiment d’idée de sujet et j’ai presque failli laisser tomber.
Aujourd’hui, c’était la même chose. Même si, dans une moindre mesure, c’est dû au fait que je sèche souvent sur le sujet du jour, je pense que la crise actuelle y est pour beaucoup. Compte tenu de la situation, personne n’a l’esprit à ça; tout le monde est fixé sur l’évolution de la crise sanitaire que nous vivons actuellement. Vendredi encore, on souriait en pensant aux Survivalistes et aujourd’hui les États annoncent un à un le confinement, et parfois la quarantaine.
Même si 98% des cas aboutissent sur une guérison, on ne peut s’empêcher de penser qu’on fera partie des 2% dont le résultat sera différent. Même si pour cette pandémie, le plus grand danger est pour les personnes en contact avec le porteur. C’est pour cela que le port du masque est inutile quand on n’est pas malade; le masque porté par le malade protège surtout les autres.
Comme je disais plus haut, 98% des malades guérissent, mais si on entre en contact avec une personne à risque, cette dernière n’aura pas nécessairement la même chance que nous. Je pense que c’est en partie pour cela que tout le monde panique. Par contre, on ne dit pas merci à ces personnes qui ne respectent pas les recommandations et mettent tous les autres en danger (coucou le malade qui s’est enfui de quarantaine au Sénégal et les rebelles qui n’en ont que faire de l’ordre de confinement en France). Bref, je n’ai plus envie de continuer cette petite série d’articles quand des enjeux bien plus grands se jouent dans le monde. Cela me parait bien futile.
Et d’un autre côté, je me dis qu’il est important de continuer. Cette futilité me permet de relativiser. D’une part, car cela me permet de me changer les idées dans cette ambiance assez morose. Mais aussi car il est important de respecter les engagements que l’on a pris, en plus de rester focus sur les objectifs que l’on s’est fixés. Ne pas perdre sa motivation du départ, ne pas se laisser distraire par les circonstances extérieures, garder le regard fixé sur les objectifs. C’est dans ce genre de situation où il faut faire preuve de résilience, de constance et d’autodiscipline. Même s’il faut tout de même utiliser son discernement et bien déterminer quand continuer et quand arrêter.
Allez, c’était moi. A demain.
Tchüss,
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